Vous –amateurs de basket-  êtes sûrement comme nous au courrier du sport. Depuis plusieurs saisons, vous supportez et suivez une franchise NBA bien particulière. Ici, nous sommes totalement accro’ aux Sixers de Philadelphie. Alors certes ces dernières années ont été plus que difficiles à vivre. Cependant l’espoir de voir –à nouveau- les playoffs en fin de saison ne semble plus si insensé.  En effet, le début de saison plutôt réussi des 76ers, nous offre une trop belle occasion de parler -enfin- de notre équipe favorite, et d’évoquer leur passage de l’ombre à la lumière.

Pourquoi avoir choisi les Sixers parmi les franchises NBA?  

Notre 1ere rencontre avec les sixers

Il y a encore quelques temps, être les fans des sixers étaient diagnostiqués comme grands malades voire des masos. Oui mais voilà les 76ers n’ont pas toujours été cette équipe engluée dans les bas-fonds de la Ligue. Et au courrier du sport, nous avons connu une époque où cette franchise était en finale NBA. Une époque avec notamment deux hommes, un certain Allen Iverson et le coach Larry Brown. La rencontre entre ce coach de talent et ce petit diable d’ Iverson fit des merveilles à l’époque. « The Answer » et « Coach Brown »portaient alors cette équipe et semblaient capable de presque tout. Non pas que les autres joueurs étaient de simples figurants. Non, en 2001, Larry Brown avait réussi à construire une équipe cohérente, travailleuse autour d’un petit bonhomme qui semblait inarrêtable ou presque.

Souffrir pour mieux apprécier la réussite : être fan des Sixers

Au courrier du sport, nous avons un penchant pour les héros malheureux, et la finale 2001 perdue face aux Lakers a fini de nous séduire. Les Sixers semblent faire parti de ces équipes qui se doivent de manger leur pain noir pendant de nombreuses saisons pour pouvoir goûter à des instants de gloire. C’est ce genre de destin que nous aimons au courrier. La réussite a – dans ces cas- encore plus de saveur. Avec le temps, on s’est intéressé à l’histoire de la franchise. Peu à peu nous avons appris à connaitre les légendes qui ont foulé le parquet du Spectrum Arena. L’histoire des Charles Barkley, Julius Erving, Moses Malone et Wilt Chamberlain aux 76ers reste passionnante pour un fan de Philadelphie…Même pour les non-fans d’ailleurs.

 

Pourquoi croire aux Sixers en playoffs en 2018 ?

Des chiffres qui indiquent un vrai mieux chez les 76ers

SixersCela faisait un moment que les Sixers n’avaient pas suscité autant d’intérêt et même une certaine attente. Et pour cause, la dernière fois que les 76ers ont vécu l’excitation des playoffs NBA, c’était maintenant il y a 5 ans. En effet, la dernière apparition de Philadelphie en play-offs remonte à 2012 avec des joueurs tels que Andre Iguodala et Jrue Holiday. Mais depuis le début de cette saison, la franchise semble avoir changé de statut. Après un quart de la saison régulière, les sixers présentent un bilan de 12V-9D et sont classés 5eme de la conférence Est. Pas extraordinaire à première vue, mais une révolution lorsque l’on sait que le bilan de la saison passée est de 28V-54D et qu’ils pointaient à l’avant dernière place de la conférence.

Les retours de blessures de grands espoirs de la franchise

Pourquoi une telle métamorphose?  Tout d’abord, parce que les derniers premiers tours de draft peuvent enfin donner leur pleine mesure. Joël Embiid et Ben Simmons semblent remis de leur blessure même si la prudence reste de mise concernant J.Embiid. Ce dernier montre un niveau de jeu sensationnel depuis le début de saison. Ben Simmons n’est pas en reste. Après une saison blanche, il est lui aussi impressionnant avec de régulières belles feuilles de stats. Pour preuve aujourd’hui il tourne en moyenne à 18.6 pts, 9.4 rebonds et 7.2 assists.

Un staff oui mais aussi un staff médical aussi

Ensuite, il faut reconnaître que les consignes du coach Brett Brown basées sur la défense et la course semblent bien assimilées et le jeu se met gentiment en place. Pourtant, ce n’était pas spécialement gagné d’avance. En effet, Brett Brown avait, avant le début de cette saison, le plus mauvais ratio de l’histoire (23%)pour un coach à plus de 150 matches NBA . Pourtant le crédit de l’ex assistant coach de Gregg Popovich, a grandi au fur et à mesure que l’infirmerie se désemplissait. C’est peut-être là que s’est peut-être joué le renouveau des 76ers. La franchise a créé un poste de vice-président chargé de la santé des joueurs. La création d’un poste ne fait pas tout, encore faut-il la bonne personne, et Daniel Medina Leal , l’ancien responsable de la préparation physique du FC Barcelone (section football) semble bien l’être.

Alors certes, cela reste encore parfois encore un peu brouillon du fait de la jeunesse de l’effectif. Et oui c’est encore fragile du fait de la non expérience du coach. Mais cela permet de rêver à des playoffs en fin de saison régulière. Bien loin de certains pronostics qui les envoyaient une saison de plus au purgatoire.

L’équipe des 76ers de cette saison : La jeunesse au pouvoir

Il y a peu, le meilleur moment de la saison pour les 76ers était la soirée de la Draft. Après cela se compliquait toujours. En cause, un certain manque de logique dans la construction de l’effectif,  des saisons « tankées » et de graves blessures des joueurs draftés.  Mais la résurrection de Philadelphie semble bien être de mise cette saison, avec des joueurs acteurs de cette résurrection.

Embiid-Simmons-Fultz un trio plein de promesses

SixersUne partie de cet effectif a d’abord été construit autour de deux « numéro 1 » et un « numéro 3 » des récentes drafts. Seulement un seul numéro 3 car il semble logique d’exclure Jahlil Okafor de la logique de construction tant il a déçu. Le trio Embiid-Simmons-Fultz pourrait devenir rapidement un solide socle. Avec un peu de temps, l’équipe pourrait devenir une place forte de la ligue. Le Camerounais  affiche des stats impressionnantes. De plus, ses qualités de leadership semblent pouvoir faire de lui un « franchise player » si la santé va. Même constat pour Ben Simmons capable de jouer aux 5 positions un peu comme un Giannis Antetokounmpo. Enfin,le dernier fisrt pick en date, Markelle Fultz semble lui aussi très prometteur avec une belle marge de progression. Objectif pour lui de développer son jeu défensif et ses lancers francs.

Une dose d’expérience injectée à l’intersaison

Avant cet été, c’était la draft qui nourrissait les espoirs des fans des sixers. Personne ne voulant vraiment venir jouer à Philadelphie. Cependant avec les arrivées d’Amir Johnson puis celle de JJ Reddick lors de cette intersaison, les choses semblent changer.  Les deux garçons apportent leur expérience. Mais surtout le dernier nommé faisait partie des meilleurs joueurs disponibles  avec un beau 41,5% à 3 points en carrière, (Soit un Top 15 historique de la NBA).

 

Une profondeur d’effectif peut-être sous évaluée

Derrière ces joueurs il existe de vrais roles players qui ont montré leur potentiel en fin de saison dernière. L’exemple de l’ailier Robert Convington, devenu un des meilleurs défenseurs de NBA le prouve. Mais des joueurs tels que Saric, McConnell et le Français Timothé Luwawu-Cabarrot qui ont fini la saison dernière comme titulaires- semblent capables d’apporter du banc.

 

Alors globalement, l’inexpérience dûe à la jeunesse ne nous permet pas de savoir ce que réserve cette équipe, en bien comme en mal mais là aussi c’est peut-être une très bonne raison de suivre la saison des Sixers.

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